Le Carnaval de Périgueux a lieu chaque année avec déambulation des chars, groupes de musiciens, circulation du char de Petaçon ponctuée d’étapes musicales et de discours officiels, jusqu’au jugement et à la crémation de Petaçon.
Le Carnaval de Monsempron-Libos consiste en un passe-rue animé par des groupes de musique (batucadas, sambas, fanfares) suit un trajet récurrent qui va de Monsempron à Libos, et qui s’arrête devant la salle des fêtes. Carnaval est promené sur un char, puis jugé et brûlé.
Le Carnaval Biarnés a été créé à Pau en 1985 autour des traditions carnavalesques pyrénéennes, succédant à un carnaval organisé autour d’un défilé de chars éteint dans les années 1950.
La mascarade des Soufflaculs de Nontron qui a généralement lieu en avril, combine divers éléments carnavalesques : des facéties et un repas carnavalesque suivi d’un bal le samedi.
Le Carnaval de Géronce est sans conteste le plus vieux Carnaval du Béarn. Depuis des siècles Géronce et l’ensemble des villages du Josbaig (la vallée du Joos) ont su perpétuer la pratique des mascatèras (mascarades) qui fait leur célébrité dans toute la plaine du Gave, de Navarrenx à Oloron.
La fête des bœufs gras a lieu chaque Jeudi gras à Bazas, période de carnaval, perpétuant une antique cérémonie de présentation des bœufs préparés spécialement pour le défilé en ville et pour un concours de race bovine bazadaise.
La cité de Bazas fête le 24 juin saint Jean-Baptiste, son saint patron, sur place de la Cathédrale du même nom. La fête débute par un spectacle commémorant l'ancien devoir de la ville auprès du seigneur ou du roi, tuteur de la cité qui voyait le don d’un taureau. Au cœur de cette évocation, la cérémonie d’hommage du taureau est accompagnée de musiques et de défilés.
A Lescar, première capitale du Béarn et siège de l’ancien évêché, le Huec de Sent Jan est organisé, chaque année, au soir du 23 juin. Depuis 1999 l’association Esquireta a souhaité renouer avec cette pratique attestée de longue date dans la cité, et abondamment décrite par le folkloriste et félibre Norbert Rosapelly.
Si le feu de la Saint-Jean semble être une pratique intemporelle et universelle (du moins en Europe), une partie des Pyrénées centrales se caractérise par un feu de la Saint-Jean particulier : contrairement à de nombreux autres lieux qui dressent un bûcher ou placent un mât central, ici un arbre (généralement un hêtre ou un sapin d’une dizaine de mètres) est coupé et son fût est fendu en longueur, avant d’y enfoncer plusieurs centaines de coins en bois qui vont permettre d'accélérer son séchage pendant quelques mois avant la Saint-Jean. Ce tronc, que l’on appelle “le brandon” ou “eth har/eth halhar” dans la dénomination gasconne, peut être écorcé ou habillé de paille, parfois couronné d’un bouquet de fleurs au sommet.
Le feu de Noël avait lieu le soir de Noël et il fallait faire le tour du champ, à la tombée de la nuit, avec un feu de paille allumé.
Au Moyen-Âge, les Mystères étaient des pièces de théâtre à thèmes religieux, jouées dans les églises et sur les parvis et mettaient en scène aussi bien les puissances divines (Dieu, anges, diables ...) que les scènes les plus triviales de la vie quotidienne.
A Capbreton la halha de Nadau nommée « la Torrèle» » est embrasée, après la messe de minuit, sur la Place de la mairie ou Place Saint-Nicolas, patron de Capbreton.